Nous avons  appris et exploité le light Painting  à l’ère du  numérique ce qui nous a permis  de progresser dans la maîtrise de l’ espace en visualisant instantanément nos images  mais par ailleurs à l’ère de photoshop notre public est habitué à voir des photos retouchées et plus les nôtres semblaient parfaites, plus il les croyait  retravaillées.

C’était  flatteur à priori  mais de fait  très frustrant de ne pas être reconnus pour l’exceptionnalité  de notre création instantanée.

En 2015, nous avons donc choisi de nous engager dans un autre chemin de création. Nous avons ressorti nos vieux matériels photographiques et après beaucoup d’expérimentations et d’aller retour avec le laboratoire, nous avons  décidé de tenter l’aventure  en argentique.

ce qui a été une expérience formidable car le monde de mes débuts en photographie se ré-ouvrait différemment , par un nouveau rapport à l’image : De sa réflexion à sa diffusion en passant par l’expérience de lightpainting totalement inédite car impossible à vérifier dans l’instant !

Quel  paradoxe par rapport à  l’essence même de l’acte de création du light painter

voilà  un film réalisé avec Thomas Consani qui, à l’ère du numérique, est l’un des derniers tireurs argentiques.

https://www.lexpress.fr/culture/art/thomas-consani-l-artisan-de-la-photo-noir-et-blanc_2049837.html

Notre rencontre avec Thomas a débuté  à  l‘ESAV de Marrakech où il venait donner des cours à de jeunes artistes marocains et, comme dans bien de   nos collaborations professionnelles, elle fut et reste encore un échange de passion et de bienveillance.